
Session #5 ― Perpignan 2025
La cinquième session du Prix Mentor 2025 s'est déroulée à à Perpignan en partenariat avec le festival Visa pour l'Image le mercredi 3 septembre dans l'Auditorium du Palais des Congrès et des Expositions.
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Nous avons le plaisir de vous annoncer les deux finalistes du Prix Mentor issus de cette session:
Vincent Énot, a reçu le vote du jury avec sa série L'Attention Du Geste
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Paloma Laudet a reçu le vote du public pour sa série Ejo
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Ils participeront à la finale du Prix Mentor 2025, qui aura lieu le 4 décembre à Paris, à la Scam.
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Nous remercions les membres du jury qui ont donné leur temps et expertise. Pour cette session nous avons eu le plaisir d’accueillir :
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​- Ania Biszewska - Éditeur d'Image Multiédia, Bayard Presse
- Jacques Graf - Photographe & Membre de la SCAM
- Alice Santinelli - Consultante Photo, Co-Présidente de l'ANI
- Claudia Zels - Cheffe de Rubrique Photo, Magazine Capital
- Patrick Cockpit - Photographe & Administrateur Freelens
© Vincent Énot Finaliste du Prix Mentor 2025 Perpignan


© Paloma Laudet Finaliste du Prix Mentor 2025 Perpignan
Nous remercions les auteur.es participants pour le projet qu'ils ont présentés :
– Agathe Catel, Rendez-vous sur le ring
– Alice Delanghe, Bruno déménage
– Juliette Dupuis Carle, What does it mean to be free?
– Paul Lemaire, Bienvenue à Riotinto-Land
– Anne Mocaër, Avenue Royale​
FINALISTE DU JURY : VINCENT ÉNOT, AVEC SA SÉRIE L'ATTENTION DU GESTE


« L'Attention du Geste » est un projet documentaire immersif consacré au SMUR de la Pitié- Salpêtrière à Paris. Il dévoile la réalité quotidienne de ces équipes confrontées à des défis de vie ou de mort, rappelant la fragilité de l’existence et soulignant la dimension universelle de
leur mission, au-delà des classes sociales et des origines. Jour et nuit, ces soignants quittent l’hôpital pour porter secours : plus qu’un métier, un choix de vie qui impose une disponibilité totale, une résistance à l’usure et une confrontation permanente avec la vulnérabilité humaine.
Le projet saisit aussi leurs gestes soignants et réconfortants, envers patients et familles, révélant la précision et la coordination qui sauvent des vies. Il met en lumière leur propre fragilité, souvent dissimulée derrière le devoir, et un environnement rude marqué par le manque de moyens et une reconnaissance trop faible, malgré leur rôle crucial révélé lors du COVID.
Né en 1994 à Cognac, je vis à Paris. Photographe autodidacte, mon travail s’articule autour de l’isolement, de l’injustice et des vies confrontées à la violence. J’ai débuté en 2022 avec une traversée de l’Islande en autonomie. En 2023, j’ai documenté les manifestations contre la réforme des retraites, les équipes du SMUR de la Pitié-Salpêtrière et entamé un projet en Cisjordanie. Travaillant exclusivement en argentique, je suis membre du laboratoire Les Feuilles Rouges.
FINALISTE DU PUBLIC : PALOMA LAUDET AVEC SA SÉRIE EJO


EJO*
* signifie à la fois hier et demain en Kinyarwanda
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Le 7 avril 1994, le Rwanda, un petit pays au cœur des Grands Lacs africains, a sombré dans l’horreur absolue. Trente ans plus tard, une nouvelle génération s'efforce de se construire, tiraillée entre le poids du passé et la volonté inébranlable d’avancer. Entre mémoire et renouveau, ce projet explore comment les jeunes Rwandais se forgent une identité et un futur commun dans une région encore profondément marquée par l'héritage du génocide.
Née en 1999, Paloma Laudet est photographe indépendante, membre du collectif item et basée à Paris. Après une formation en photojournalisme à l’EMI-CFD, elle commence par documenter les conséquences des politiques migratoires européennes à travers les dispositifs anti-immigration érigés en Europe. Avec ce travail, elle remporte en 2022 la Bourse du Talent, et son travail est exposé à la Bibliothèque nationale de France.
Depuis deux ans, elle travaille principalement en Afrique de l’Est (Rwanda, RD-Congo, Ouganda), d’où elle collabore avec la presse française et internationale (Le Monde, Libération, The Guardian, The Globe and Mail). Elle y développe également un travail documentaire plus personnel sur la société rwandaise post-génocide. Pour elle, la photographie est un moyen de témoigner des enjeux sociaux, environnementaux et humains qui traversent notre société, pour ne jamais laisser s’installer l’indifférence.






