Session #1 ― Le Mans 2025
La première session du Prix Mentor 2025 s'est déroulée au Mans le samedi 15 mars en partenariat avec le festival Les Photographiques - Le Mans.
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Nous avons le plaisir de vous annoncer les deux lauréats du Prix Mentor :
Thomas Guillin, a reçu le vote du public avec sa série Déclin.
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Mathieu Ménard, a reçu le vote du jury professionnel avec sa série Reminiscences.
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Ils participeront à la finale du Prix Mentor 2025, qui aura lieu le 4 décembre à Paris, à la Scam.
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Nous remercions les membres du jury qui ont donné leur temps et expertise. Pour cette session nous avons eu le plaisir d’accueillir :
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- Marie-Laure MALLET-MELCHIOR, Photographe plasticienne et co-Directrice de la Mixta-Médiart Gallery - Le Mans
- Freddy COUDRAY, Président du Festival de l'image, co-organisateur du festival Les Photographiques - Le Mans
- Laurent DELHAYE, Photographe plasticien, co-Organisateur du festival Les Photographiques - Le Mans
- Michael Zumstein, Photographe et Commission des Images Fixes, La Scam
- Michel Le Belhomme, Photographe et Vice-Président, Freelens
Nous remercions les auteur.es participants pour le projet qu'ils ont présentés :
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– Caroline Andrivon, Vous nous portez le poids
– Alice Delangue, Sans compter ses heures
– Mélanie Dornier, Une femme que l'on aurait trouvée dans les bois
– Vincent Enot, UP North
© Thomas Guillin Finaliste du Prix Mentor 2025 Le Mans
Lors des sessions du Prix Mentor, les photographes et le public ont eu le plaisir d'assister aux premières Rencontres de La Scam pendant que le jury délibèrait. Depuis de nombreuses années la Scam s'engage auprès des photographes : répartition des droits d'auteurs, de leurs œuvres, dotation et création de Prix photographiques (Roger Pic, Brouillon d'un rêve, Mentor…), conseil juridique et fiscal, accompagnement social, mise à disposition d'espaces de travail...
Partenaire historique du Prix Mentor, la Scam propose aujourd'hui des rencontres centrées sur les pratiques des photographes et les difficultés qui peuvent traverser leurs carrières. Pendant les délibérations du jury, un.e invité.e professionnel.le témoignera de son parcours afin de partager réflexions et conseils sur le métier et ses évolutions.
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Comment réinventer le regard sur le corps, à rebours des clichés du nu sera le sujet de la conversation entre Isabelle Chapuis, Photographe lauréate du Prix Picto et de la Bourse su Talent, et Sandra Reinflet, Présidente de la Commission des Images Fixes de la SCAM.
FINALISTE DU PUBLIC : THOMAS GUILLIN, AVEC SA SÉRIE DÉCLIN
La série capture un territoire hybride, ni urbain ni rural, où l'activité humaine a progressivement modelé et altéré le paysage. Dans cette zone grise de notre géographie sociale coexistent des infrastructures, témoignages de notre volonté de domination de la nature, et des visages marqués par la lassitude, des regards préoccupés qui semblent porter le poids de leur environnement.
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À travers ces images se dessine le portrait d'une société à bout de souffle, étouffée par son propre modèle de développement. La série évoque les signes avant-coureurs d'un déclin, installant une atmosphère où le drame semble imminent, prêt à surgir.
Thomas Guillin est photographe. Particulièrement sensible aux enjeux de notre époque, son travail photographique personnel aborde les questions sociales et environnementales qui façonnent notre société contemporaine. À travers son objectif, il cherche à exprimer sa sensibilité et sa vision du monde.
Il vit en Ariège, consacre son temps à sa vie de famille, et travail comme ouvrier maraîcher. Il est également photographe en commande pour le secteur de l’évènementiel.
FINALISTE DU JURY : MATHIEU MÉNARD AVEC SA SÉRIE REMINISCENCES
« Réminiscences » constitue une quête de souvenirs évoquant ma grand-mère, sa personne et ce à quoi elle s’attachait dans les dernières décennies de sa vie lorsque je l’ai connue. Empreinte d’humanité, elle cultivait avec les autres des valeurs de simplicité, de partage, de générosité. C’est ce qu’elle m’a transmis et qui a traversé les années, celles auprès d’elle et celles qui ont suivi son absence.
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Ces images révèlent des lieux et des objets qui la représentent et le lien que j’entretenais avec elle. Certains endroits lui sont liés, d’autres sont symboliques. Les paysages dessinent les environs de son lieu de vie : la chapelle sur la plage, le champ dans lequel elle faisait pousser ses légumes pour nourrir sa famille, le château d’Anne de Bretagne où elle nous emmenait parfois nous promener…
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Les natures mortes des objets que j’ai choisis constituent un corpus de souvenirs qui deviennent évanescents, dans la douceur du sténopé, à mesure que ma mémoire s’estompe.
Après avoir été éditeur de livres d’art pendant 10 ans, Mathieu
Ménard se consacre entièrement à la photographie depuis 2017. La recherche esthétique guide l’approche documentaire des sujets qu’il traite. La photographie lui permet de matérialiser son engagement en lui donnant l’opportunité d’aller à la rencontre de personnes, de territoires et d’apporter son témoignage sur des sujets qui le touchent particulièrement. Il cherche notamment à mettre en lumière des personnes « invisibilisées ».
