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Session #5 ― Perpignan 2022

La Session #5 du Prix Mentor 2022 Perpignan, en collaboration avec le festival Visa pour l'Image, a eu lieu le 31 août au Palais des Congrès et des Expositions.

Nous avons le plaisir de vous annoncer que Victorine Alisse avec sa série Israël/Palestine: qui cultive la terre?  est l'auteure d'un doublé gagnant, remportant le vote du jury et celui du public.

 

Victorine Alisse participera à la finale du Prix Mentor 20212, qui aura lieu à la Scam (Paris) le 8 décembre.

Nous remercions les membres du jury professionnel qui ont donné leurs temps et expertise. Pour cette session nous avons eu le plaisir d’accueillir :

- Dimitri Beck, Rédacteur en Chef - Magazine Polka

- Laetitia Guillemin, Iconographe et Co-Directrice - l'ANI

- Nicolas Jimenez, Directeur Photo - Le Monde

- Bénédicte Van der Maar, Photographe et Présidente de la Commission des Images Fixes - La Scam

- Lorenzo Virgili, Coach et Photothérapeuthe

- Dastane Altair, Vidéographe et Administrateur - Freelens

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© Victorine Alisse Finaliste du Prix Mentor 2022 - Perpignan

Merci à tou·te·s les autres candidat·e·s qui ont participé à cette session pour la qualité de leur travail :

- Albin Brassart, Let it go

- Benoit Durand, Le Z Rocks

- Julien Espiaut, Old Salem

- Arthur Mercier, Icare

- Anaïs Ondet, Les Mauvaises Herbes

FINALISTE DU JURY & DU PUBLIC : VICTORINE ALISSE AVEC SA SÉRIE ISRAËL/PALESTINE: QUI CULTIVE LA TERRE

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Au Proche-Orient, la terre - celui qui la possède, celui qui la cultive, qui la contrôle, qui la conquiert - est le cœur du conflit. Dans le village de Wadi Foukin encerclé par La Ligne Verte et par la colonie israélienne de Betar Illit, la deuxième plus grande colonie juive en Cisjordanie, des agriculteurs palestiniens tentent de sauver leurs derniers dunams (une unité de mesure de surface) de terres que l'Etat israélien accapare peu à peu. L'occupation israélienne entrave la production alimentaire en limitant l'accès aux ressources telles que les terres agricoles et l'eau. Les agriculteurs et agricultrices palestiniens sont obligés d’abandonner leur terre pour travailler dans des fermes Israéliennes où les salaires sont bien plus élevés. Cultiver est un véritable acte de résistance pour ces agriculteurs.
Cet acte rappelle celui des pionniers israéliens venus « faire fleurir le désert », àqui on avait interdit de travailler la terre en Europe pendant des années. En Israël, le lien à la terre se perd ; de moins en moins de jeunes veulent devenir agriculteur. L'État hébreu manque aujourd’hui de relève agricole et doit faire appel à une main-d'œuvre étrangère composée de Thaïlandais, de Jordaniens et de Palestiniens. J’ai choisi de suivre en Israël et dans les territoires palestiniens plusieurs familles d’agriculteurs qui rencontrent des problématiques représentatives des transformations du monde agricole.

 

Je veux montrer tout d’abord la diversité de cette population agricole en questionnant leur attachement àla terre, imprégné à la fois d’une dimension religieuse, politique et identitaire. Ce travail permettra d’explorer à la fois la perte du lien à la terre en Israël et la résistance des agriculteurs palestiniens pour la sauver. Ce travail comportera à la fois des moments de vie dans ces familles d’agriculteurs, des scènes de travail et des portraits de ces agriculteurs et agricultrices avec leur témoignage écrit dans leur langue maternelle autour du portrait. En effet, j’ai décidé d’offrir
la possibilité à la personne photographiée d’écrire sur l’image. C’est une manière de lui donner d’une certaine façon la parole et de l’impliquer dans la démarche photographique.

 

Après un travail au long cours sur la transmission des fermes en France, j’ai àcœur de comprendre quels sont les liens à la terre des agriculteurs d'aujourd'hui. Dans le contexte actuel de fortes tensions sur les ressources, renforcé par le réchauffement climatique et des risques d’instabilité politique mondiale, ancrer mon travail sur le rapport à la terre des agriculteurs me semble essentiel. De plus, ce reportage permet d'aborder le conflit israélo-palestinien sous un autre prisme. Car sans la terre, il n’est pas de futur possible.

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Après une formation en relations internationales et action humanitaire, Victorine Alisse se consacre à la photographie. Son approche documentaire l’amène à traiter de sujets sociétaux et environnementaux. Mais c’est avant tout, la rencontre avec l’autre qui nourrit son travail.
 

Petite-fille d’agriculteur, elle cherche à questionner les visages de l’agriculture d’aujourd’hui en France, puis en Israël et dans les territoires palestiniens.
 

Elle s’intéresse également aux nouvelles formes narratives en combinant textes et images avec la série « Au grand air » co-réalisée avec JS Saia et récompensée par le prix Caritas Photo sociale en 2021.

 

Membre du collectif Hors Format, elle collabore également avec la presse.

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