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Session #1 ― Paris 2022

La Session #1 du Prix Mentor 2022 s'est déroulée à Paris à la Scam le jeudi 17 mars.

Nous avons le plaisir de vous annoncer les deux premières lauréates du Prix Mentor de cette année :

 

Salomé Hévin a reçu le vote du jury professionel avec son projet Le droit chemin

Natalya Saprunova a reçu le vote du public pour sa série Saamis

Elles participeront à la finale du Prix Mentor 2021, qui aura lieu à la Scam (Paris) le 8 décembre.

Nous remercions les membres du jury qui ont donné leurs temps et expertise. Pour cette session nous avons eu le plaisir d’accueillir :

 

- Jean-Jacques Farré, Directeur, revue Like

- Sylvie Hugues, Directrice, Festival du Regard

- Sandra Reinflet, Photographe, Commission des Images Fixes, La Scam

- Béatrice Tupin, Directrice, Festival Les femmes s’exposent

- Patrick Cockpit, Photographe et Administrateur, Freelens

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© Salomé Hévin Finaliste du Prix Mentor 2022 Paris

Merci à tou·te·s les autres candidat·e·s qui ont participé à cette session pour la qualité de leur travail :

- Clara Chichin, Ses disparitions successives
- Céline Anaya Gautier, Chasse à courre 
- Capucine Lageat & Antoine Perroteau, Au-delà de la ligne 689 000
- Julie Joubert, Mido
- Daniel Mebarek, La Lucha continua

FINALISTE DU JURY : SALOMÉ HÉVIN AVEC SA SÉRIE LE DROIT CHEMIN

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Lors du Xe Congrès Pan-ecclésiastique sur le Service Social, le patriarche Kirill, chef de l’Église orthodoxe russe a suggéré que les femmes ayant l'intention d'avorter devraient plutôt choisir de confier leurs enfants à des foyers orthodoxes.

Une grande partie de ces institutions ont été créées entre la fin des années 1990 et le début des années 2000, alors que la Russie traversait une crise profonde. À une période où les enfants des rues étaient légion, l’Église s’est attelée à la tâche d’assister les plus vulnérables, comblant ainsi le vide laissé par l’Etat.

Aujourd’hui, ces lieux ont évolué. Ils accueillent non seulement des orphelins, mais aussi, de plus en plus, des adolescents considérés « difficiles », confiés à ces institutions dans le but d’être « corrigés », « remis sur le droit chemin ».

Prières, labeur quotidien, exercices physiques, organisation hiérarchique... Le quotidien de ces institutions s’inspire aussi bien de celui des monastères que celui des armées. Au sommet de la pyramide se trouve le prêtre, dont l’autorité au centre est totale et jamais discutée.

Je me suis intéressée à un lieu en particulier, et à un groupe d’adolescents, souvent bien ancrés dans la modernité et très connectés via les réseaux sociaux. A travers mes images, ce sont des impressions et des émotions que je veux faire ressortir. La coexistence d’une certaine tendresse et d’une certaine violence, de l’ancien et du moderne, et celle d’un huis clos qui n’est pas seulement physique, mais qui est aussi celui des esprits.

 

 

Réalisatrice par formation, je me suis tournée vers la photographie à partir de 2016 après avoir déménagé en Ukraine, puis en Russie. J’y ai réalisé des séries photographiques, dans le Donbass (Ukraine) et dans la région de Perm (Russie).

 

Ma pratique est principalement documentaire, avec une prédilection pour les travaux au long cours et le portrait. La quête de l’intime est au cœur de ma démarche. L’appareil photo est un alibi pour provoquer la rencontre et un outil permettant de la documenter. Toutefois, ma pratique se détache du documentaire classique : j'utilise le médium photographique pour explorer l'intime, inventer une poésie du quotidien aux notes impressionnistes. Je travaille de manière intuitive, en immersion.

FINALISTE DU PUBLIC : NATALYA SAPRUNOVA AVEC SA SÉRIE SAAMIS

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La série « Saamis » est une histoire sur la vie moderne du peuple indigène de la péninsule de Kola en Russie à travers l'itinéraire de la petite fille Ouliana. Agée de 11 ans, elle est issue d'une longue lignée d'éleveurs de rennes dont les traditions ont quasiment disparu. Sédentarisés par les Soviétiques pour travailler dans des kolkhozes, les Saamis de Russie n'avaient plus le droit d'être saamis.

 

Le port du costume et la pratique de la langue ont été interdits. Aujourd'hui, quelque 1500 Saamis vivent sur la péninsule de Kola, mais seules 200 parlent la langue et ce sont principalement des personnes âgées. Vivant au village de Lovozero à l'arrière-pays de la ville de Mourmansk, Ouliana démontre des traits caractéristiques de son ethnie.

 

Malgré ses cheveux colorés et son smartphone dans la poche, elle adore pêcher, bricoler, vivre au grand air, tricoter et manger de la viande de renne avec les mains. Parmi les villageois, des militants agissent pour la restauration de la culture saamie, en organisant des fêtes traditionnelles.

Originaire de la Russie arctique sur la péninsule de Kola, Natalya Saprunova est une photographe documentaire et membre de l’agence Zeppelin. Durant ses études supérieures de professeur de français en Russie, elle travaillait comme photojournaliste pour le quotidien Le Messenger de Mourmansk.

Diplômée à l'école des métiers de l'information EMI-CFD au printemps 2020, elle continue à explorer les problématiques de la société moderne liées à l'identité, la jeunesse, l'intégration, la féminité et la spiritualité.

Par ailleurs, étant passionnée par la transmission des savoirs, elle donne des cours de photographie à l'école Graine de Photographe depuis fin 2016. Natalya a également accompagné des voyages photos en Russie à Saint-Petersbourg et au lac Baïkal.

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