
Session #4 ― Arles 2025
La quatrième session du Prix Mentor 2025 s'est déroulée à Arles à La Maison de la Vie Associative le 11 juillet à 13h en partenariat avec Le Boudoir 2.0.
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Nous avons le plaisir de vous annoncer les nouvelles finalistes :
- Ayline Olukman a reçu le vote du jury avec sa série Nos Vies Sauvages
- Sasha Mongin a reçu le vote du public pour sa série Le mourant qui ne mourait pas
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Elles participeront à la finale du Prix Mentor 2025, qui aura lieu le 4 décembre à Paris, à la Scam.
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Nous remercions les membres du jury qui ont donné leur temps et expertise. Pour cette session, nous avons eu le plaisir d’accueillir :
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- Florence At - Photographe & Auteure
- Ben Caponi - Photographe & Fondateur d'Halogénure
- William Guidarini - Photographe & Directeur Artistique, Le Garage Photographie
- Steven Wassenaar - Photographe & Commission des Images Fixes, La Scam
- Sophie Knittel - Présidente de Freelens
Nous remercions les auteur.es participants pour le projet qu'ils ont présentés :
– Julien Athonady, En fermant ma porte
– Loic Laforge, Jardins d'Enfance
– Liis Lillo, Habit-A
– Vanda Spengler, Post Mortem
– Géraldine Villemain, Gina Redel
© Ayline Olukman Finaliste du Prix Mentor 2025 - Arles


© Sasha Mongin Finaliste du Prix Mentor 2025 - Arles
Les photographes et le public ont eu le plaisir d'assister aux Rencontres de La Scam pendant que le jury délibèrait. Depuis de nombreuses années la Scam s'engage auprès des photographes : répartition des droits d'auteurs issus de leurs œuvres, dotation et création de Prix photographiques (Roger Pic, Brouillon d'un rêve, Mentor…), conseil juridique et fiscal, accompagnement social, mise à disposition d'espaces de travail...
Partenaire historique du Prix Mentor, la Scam propose aujourd'hui des rencontres centrées sur les pratiques des photographes et les difficultés qui peuvent traverser leurs carrières. Pendant les délibérations du jury, un.e invité.e professionnel.le témoignera de son parcours afin de partager réflexions et conseils sur le métier et ses évolutions.
Le regard queer dans la photographie fût le sujet de la conversation entre Sandra Reinflet, de la Commission des Images Fixes de La Scam, et Gaëlle Matata, Photographe.
FINALISTE DU JURY : AYLINE OLUKMAN, AVEC SA SÉRIE NOS VIES SAUVAGES


Nos Vies Sauvages s’inscrit dans une réflexion poétique sur la vulnérabilité de l’existence. À travers une mise en scène sensible du vivant, la série instaure un dialogue intime entre les enveloppes corporelles — humaines, animales — et les éléments de la nature.
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Dans cet univers onirique, le corps semble se dissoudre dans la matière (pierres, feuillages, nuages, éléments liquides…), jusqu’à ne faire plus qu’un avec elle. Dans cette discrète fusion affleure un sentiment de désir, une aspiration à appartenir à un ordre du vivant plus vaste, plus ancien.
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La figure n’est pas envisagée comme un sujet isolé, mais comme médium d’expression, porteur d’un langage où s’entremêlent gestes et textures. Dans cette perspective, Nos Vies Sauvages ouvre
un espace liminal où l’être humain, loin d’exercer un contrôle sur la nature, se rend disponible à son altérité, à sa présence discrète mais insistante et, ce faisant, accède à une conscience élargie de sa propre conviction au sein du vivant.
Ayline Olukman est une artiste pluridisciplinaire dont le travail aborde les notions de vulnérabilité, d’inconscient et d’errance. Elle utilise la photographie, la peinture, l’écriture et le dessin.Née à Strasbourg, France, en 1981, elle est diplômée de l’École des Arts Décoratifs de Strasbourg en 2005.Entre 2006 et 2015, Ayline Olukman alterne entre des périodes de travail dans son atelier à Strasbourg et des voyages, qu’elle considère comme des phases de recherche pour photographier et écrire. Elle expose en France et à l'international.
FINALISTE DU PUBLIC : SASHA MONGIN AVEC SA SÉRIE LE MOURANT QUI NE MOURRAIT PAS


Dans une série profondément personnelle, la photographe Sasha Mongin nous plonge dans l’intimité de son histoire familiale, étroitement liée à l’affaire du sang contaminé.
Les images expriment la vision d’une enfant qui a vécu pendant des années dans la certitude que son père allait bientôt mourir.
Elle illustre dans «Le mourant qui ne mourait pas» ses souvenirs les plus
marquants au travers de ses images. Si le sujet est traité alternativement
de manière métaphorique ou très explicite, les images sont toutes
imprégnées de l’univers onirique et fantastique de Sasha Mongin.
Sasha Mongin vit à Paris. Diplômée des Gobelins, son travail mêle photographie, vidéo et mise en scène, explorant les frontières entre réalité et imaginaire, à travers une esthétique onirique et narrative.
En 2024, elle réalise le clip Rentrer chez moi pour Christine and the Queens. Finaliste du Prix Picto avec Backstages, elle reçoit le Premi Fotografia Femenina pour Le Mourant qui ne mourait pas, exposé à InCadaqués puis aux Rencontres d’Arles avec l’UPP.
